Silvia Guerini, un personnage controversé

Silvia Guerini est une écologiste radicale de Resistenze al nanomondo (www.resistenzealnanomondo.org), rédactrice en chef du journal L’Urlo della Terra [le Cri de la terre] et l’une des fondatrices de FINAARGIT (International Feminist Network against All Artificial Reproduction, Gender Ideology and Transhumanism, – Réseau féministe international contre la reproduction artificielle, l’idéologie du genre et le transhumanisme www.finaargit.org).

Au début des années 2000, elle a été l’une des fondatrices de la Coalition against Harmfulness [Coalition contre la nocivité], qui a lancé une campagne de mobilisation contre l’entrée des OGM en Europe, puis une campagne contre les nanotechnologies. Depuis plus de vingt ans, elle affronte des questions qui ne vont pas dans le sens du vent actuel, s’attachant à souligner les conséquences des développements des technosciences et du transhumanisme sur la société, sur l’être humain et sur l’ensemble du vivant.

Elle collabore avec des réseaux nationaux et internationaux de femmes contre l’utérus à louer et la reproduction artificielle de l’humain.

Silvia Guerini est accusée par certains de dérive réactionnaire et populiste, s’engageant dans des “alliances déconcertantes” avec des groupes de “femmes lesbiennes transphobes” (voir : “Sur la dérive réactionnaire de certain-es ’compagnon-nes’”, https://mars-infos.org/sur-la-derive-reactionnaire-de-5879). Elle est également accusée de flirter avec les positions TERF (Trans Exclusive Radical Feminism), une variété de féminisme qui exclut les femmes trans des luttes féministes, et de nier le concept d’identité de genre.

L’article présenté ici : “Qui finance le mouvement LGBT ?” présente cependant l’intérêt de citer des faits peu contestables montrant la profonde implication du mouvement LGBT etc. dans le système capitaliste dominant.