De l’ombre portée des leurres
■ Nous étant faits laudateurs du dernier livre de Vanina, "Les Leurres postmodernes" contre la réalité sociale des femmes, nous prédisions, dans la longue recension1 que nous lui avons consacrée que « ce livre de combat [allant] à contre-sens du propos courant dominant, sous nette influence postmoderne, dans le féminisme de cette basse époque, [on pouvait] s’attendre à ce qu’il fût dénoncé, par celles et ceux qu’il vise, comme relevant d’un brûlot réactionnaire commis par une féministe des années 1970 ralliée à l’ordre “genré” ». Au vu du climat de chasse aux sorcières qui règne dans certaines sectes militantes, le pronostic n’était pas, il est vrai, difficile à établir. Comme illustration, il nous plaît de diffuser la réponse de Vanina à trois libelles récemment diffusés à Toulouse lors d’une présentation de son livre2.– À contretemps.