Les Éditions libertaires : pourquoi, comment ?
Thierry Guilabert – Jean-Marc Raynaud
Article mis en ligne le 24 juillet 2013
dernière modification le 26 juillet 2013

par Eric Vilain

IL Y A UNE QUINZAINE D’ANNÉES, alors que des raisons professionnelles me faisaient débarquer sur l’île d’Oléron, je rencontrai Jean-Marc Raynaud, curieux personnage, à la fois bourru et attachant, qui une fois l’an déposait dans mon courrier un livre consacré à l’Algérie, à la Guerre d’Espagne… édité à l’occasion du Grand Prix Ni Dieu Ni Maître.
J’écrivais des bouquins, je partageais ses valeurs, je peux dire que nous nous apprivoisâmes facilement. C’est lui qui, jeune retraité (eh oui, ça existait encore !) devint la cheville ouvrière des éditions libertaires, multipliant les livres comme d’autres les petits pains, et réussissant à faire vivre un catalogue éclectique et passionnant qui s’enrichit chaque année d’une quinzaine de titres supplémentaires.
J’ai longtemps cherché un sujet qui me permettrait de le rejoindre dans cette aventure, en 2010 ce fut Meslier, Babeuf en 2012 et cette année Caracremada, un guérillero espagnol disparu il y a tout juste cinquante bans. Tout ce temps, je n’ai pas cessé de voir Jean-Marc, c’est presque un voisin. Il m’a fait confiance pour quelques notes de lectures destinées au Monde Libertaire, et récemment m’a proposé de rejoindre l’équipe des éditions libertaires. Il ne se passe une semaine sans que nous soyons en contact téléphonique, ou autour d’un bon repas familial à Chaucre ou à Dolus d’Oléron.
C’est donc tout naturellement, devant un petit verre de gaillac, que j’interrogeai l’animal au sujet des éditions libertaires.

Thierry.

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